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Depuis des temps immémoriaux, l’homme
est confronté au problème du TRANSPORT de charges lourdes.
La solution primitive du « traînage » en est l’une
des premières solutions (charge le plus souvent juchée sur
2 perches traînant au sol, le « travois », et tirées
par des animaux). Le « portage » en est une autre avec la «
litière » (caisse avec brancards portée par des humains
ou des animaux dès l’antiquité), le « palanquin
» (en Asie), la « chaise à porteur » en Europe
(jusqu’à la fin du 18ème siècle) …
Mais ce qui va le plus marquer son évolution, c’est
l’apparition de la ROUE d’abord pleine et en bois vers –
5000 puis allégée (2.000 ans plus tard !) par les Babyloniens
qui lui donnent vers – 1500 la forme qu’on lui connaît
aujourd’hui … en 3 parties : Moyeu + Rayon (rai) + Jante.
De là, vont découler l’apparition, puis les évolutions
du CYCLE et de la VOITURE Hippo- puis Auto-MOBILE. |
Evolution du CYCLE |
1817 :
la Draisienne (du baron Drais von
Sauerbronn)
« machine à courir » puisque
mue
par les pieds sur le sol. |
1861 : Le
vélocipède
(invention de Pierre Michaux)
qui sera amélioré dans la décennie
(caoutchouc sur les roues) |
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«« 1972 : Le
« Grand Bi »
1884 : Roues identiques +
Transmission / chaîne
1888 : Pneumatiques (Dunlop) |
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»»
début d’industrialisation |
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Evolution du transport HIPPOMOBILE |
Du collier de
l’antiquité étranglant l’animal
au collier d’épaule depuis le Moyen-âge
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Du rudimentaire
« char » de combat de l’antiquité
…
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à la … |
« diligence » du
19ème siècle
spacieuse et bien amortie |
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En passant par … |
le Coche |
le Fiacre |
le Carrosse |
le Cabriolet |
la Calèche |
Origine |
14ème siècle
créé à
Koc, ville hongroise |
à partir de 1645
(du nom de l'hôtel
de l’inventeur)
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(à 5 sols)
vers 1660
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en France,
né à la fin 18ème |
née au 18ème mais
à son pic au 19ème |
Vocation |
Transport utilitaire
(campagne)
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ancêtre du taxi |
1ier omnibus urbain
réservé à la noblesse
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Se montrer (bourgeoisie) |
Promenade
(élégante) |
Caisse / n roues
Nb de personnes
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C. ouverte / 4 r.
2 personnes
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C. fermée / 4 roues
2 à 4 personnes
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C. fermée lourde /
4 roues
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C. légère + capote /
2 roues / 2-3 places |
C. ouverte + capote /
4 roues / 4 places |
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Evolution du transport AUTOMOBILE |
1712
Sur base des travaux (le vide et la vapeur) de Denis PAPIN
(de 1679 à 1680), 1ère
machine à vapeur
industrielle de l’anglais Thomas Newcomen |
1860
1ier moteur à combustion interne
2T(emps) au gaz de houille du belge Etienne LENOIR
(d'où le 1ier bateau à moteur sur la Seine)
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1862
Principes du moteur 4T (Eugène Beau de Rochas)
et sur ces principes,
1ier moteur à explosion
en 1883 d’E. Lenoir (inventeur
de la bougie d’allumage en 1876)
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1882-1889 Gottlieb
DAIMLER améliore le moteur à 4T (essence, aubes
de refroidissement, carburateur) et crée le 1ier
véhicule motorisé à roues et la 1ière
moto. |
1891
1ier pneu MICHELIN démontable et (1899)
1ère voiture électrique avec pneus Michelin
à + de 100 km/h. 1901 : 1ière
...
pompe à essence |
Des 3 modes de propulsion
existants à la fin du 19ème siècle
(vapeur, électricité, explosion), seul le dernier
« explosera » et,
alors que naît la 1ère pompe à essence
(en 1901), l’offre d’automobiles se démultipliera
tout au long du 20ème siècle.
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Nous vous présentons
ci-après le b. a. -ba de la mécanique ainsi que les divers
accessoires, ustensiles et outils d’entretien et de réparation
susceptibles de faire l’objet de recherches par les collectionneurs
; Nous nous intéresserons ici aux seuls moyens de transport routier
que sont les cycles, motocyclettes et automobiles. |
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Accessoires
du CYCLOMOTEUR |
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Ampoules
: Culot à vis AV (avant) jaune 6V / 0,35 A ; AR (arrière)
blanche 6V / 1A.
Bavette : Garde-boue éventail en caoutchouc
noir avec attache flexible et boulons.
Cale pieds : En Duralumin (alliage Aluminium-Cuivre
beaucoup utilisé en mécanique et dans l'aéronautique)
nervuré, avec courroie de serrage et fixation par plaquette.
Catadioptres ... règlementaires avec surface réfléchissante
en verre à facettes.
Chaînes : Organe de transmission servant à transmettre
un mouvement ; ex : « Chaîne route » à 116 chaînons
et « chaîne course » à 108 chaînons.
Compteur kilométrique ... et indicateur de vitesse.
Dérive-chaine ... (pour dériver
les chaînons d'une chaine de vélo) en acier traité et
cadmié (oxyde de zinc) avec poinçon interchangeable.
Freins ... pour cyclotourisme course ou utilitaire.
En acier estampé, forgé, nickelé, en duralumin ou alliage
léger ; fourni avec câbles et patins.
Garde-boues ... en acier émaillé
avec tringle et boulons.
Guidon : Barre à poignets caoutchoutés commandant la
roue directrice d’un cycle. De type course, demi-relevé, grand
tourisme, sport ou trials (de l'anglais trial, essai ; Discipline
sportive pratiquée en moto, vélo, voiture ou camion qui consiste
à franchir des obstacles dans un laps de temps imposé).
Jantes : Partie circulaire de métal
formant la périphérie d’une roue, en acier chromé
ou matière extra légère (duralumin).
Maillons : Attache rapide pour raccorder les
chaînes.
Moyeux : Partie de la roue dans laquelle s’emboitent les rayons
comportant les éléments suivants : axe de moyeu avant et arrière
nu, cône de moyeu, contre-écrou, écrou d’axe,
jeu de billes pour moyeu avant et arrière, moyeu avant et arrière
complet, moyeu arrière à frein par contre pédalage,
rondelle extérieure.
Patins de frein
Pédales et pédalier ... comprenant : axe de pédale
avec cône et contre écrou, axe de pédalier, calotte
de pédale, clavette, cuvette fixe et mobile, contre écrou,
graisseur, jeu de 22 billes de 6 mm 35, jeu de 21 billes de 3 mm 97, manivelle
gauche et droite avec roue crantée, pédale homme cadmiée
à scies, pédale dame cadmiée à blocs caoutchouc.
Pompes ... avec et sans raccord démontable (porte-pompe de
cadre).
Projecteurs : Ensemble projecteur, dynamo, combiné feu rouge
catadioptre.
Rayons ... avec écrou pour jante en
acier.
Sacoches
Selles ... de route et selle de course, armature fils ressorts cadmiés,
ressorts à spires cadmiées, dessus matière plastique
havane ou cuir croupon.
Timbre avertisseur ... en acier nickelé,
en duralumin ou en laiton. |
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Outils et consommables
du CYCLOMOTORISTE |
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- Burette de précision
- Clé à bougie culot de 14
- Clé à bougie culot de 14 en bronze d’aluminium terminée
par une clé de 4 écrous pouvant serrer 8, 12, 14, 16 mm
- Clé à 8 trous calibrés en alliage spécial
de 10 à 18 mm
- Clé à molette (jusqu’à 13 mm, jusqu’à
18 mm)
- Clé multiple serre écrou de rayon vélo moto
- Gonfleur
- Graisse rose pour roulement à bille
- Huile de vaseline
- Levier démonte pneu en acier avec crochet pour rayon
- Pince à écartement …
. de 12 cm de long pour serrer des tubes jusqu’à
18 mm
. de 15 cm de long pour serrer des tubes jusqu’à
20 mm
- Tournevis de sacoche de 12 cm en acier poli
- Tournevis à manche plastique de 16 cm ; 2 usages (lames plate et
cruciforme
- Trousse de réparation pour vélo et moto comprenant leviers
démonte-pneu, pastilles ou rustine, râpe à caoutchouc
et
tube de dissolution.
- Pompe à air et porte pompe
- Pompe à graisse |
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Equipement
et entretien courant de l'AUTOMOBILE
sur la base d'un moteur standard (cas du 4 cylindres
Cléon fonte) |
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Mais, avant d'en dresser la liste,
présentons quelques rudiments du fonctionnement d'un moteur.
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Vulgarisation
du principe de fonctionnement d'une automobile
De haut en bas le moteur se compose d’une
culasse (renfermant soupapes
et chambres de combustion), d’un bloc-cylindres
et d’un carter d’huile.
Que se passe-t-il lorsque l’on tourne la clé de contact ?
le moteur est lancé par le démarreur
qui agit comme la manivelle qu’on utilisait autrefois ; le démarreur
entraîne une couronne dentée fixée sur l'axe du vilebrequin
; en tournant, le vilebrequin entraîne les bielles qui déplacent
les pistons dans les cylindres ; simultanément, l’arbre à
came (entrainé par le vilebrequin via la courroie de distribution)
régit l’ouverture des soupapes d’admission et d'échappement
tandis que l’allumeur (actionné par l’arbre à
came) distribue le courant aux bougies.
Sont également actionnés par l’action du vilebrequin
ou de l’arbre à came la pompe à essence, la pompe
à eau (refroidissement du moteur), la pompe
à huile et le ventilateur. Mais, la pompe à
essence ainsi que le ventilateur peuvent être actionnés par
des moteurs électriques indépendants. L’entraînement
du ventilateur est actionné par un thermostat (sonde branchée
sur le radiateur) qui se déclenche une fois un niveau de température
élevée atteint.
Principe de fonctionnement
du moteur à combustion interne
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Le moteur
à 2 temps (2t) : Paradoxalement, c'est lui dont le
fonctionnement est le plus difficile à expliquer.
Pour cette raison, la petite animation ci-contre est quasiment indispensable
pour en comprendre le principe.
Au cours d'un cycle complet du moteur, effectué en un seul
tour de vilebrequin (360°), les flux gazeux sont régis
par les lumières d’échappement des gaz brûlés
et d'admission puis de transfert dans la culasse du mélange
frais (ouvertures pratiquées sur le haut des cylindres en vis-à-vis
avec léger décalage).
- Quand le piston monte, il crée (derrière lui) une
dépression dans le carter moteur, ce qui a pour effet d'ouvrir
la porte d'admission du mélange frais (petit clapet bleu).
Une fois obturées lesdites lumières, il comprime le
mélange air/essence dans la culasse jusqu'à atteindre
son point le plus haut au moment de l'explosion.
- L'explosion pousse le piston vers le bas (détente). En descendant,
il provoque la fermeture du clapet d'admission et comprime le mélange
frais, puis libère successivement les lumières d'échappement
et de transfert ; le mélange frais comprimé sous le
piston est alors repoussé de son point le plus bas vers la
chambre de combustion, ce qui a pour effet d'expulser le reste des
gaz brulés et ainsi de suite ...
- On peut ainsi noter les différents étapes du cycle
qui caractérisent le fonctionnement du moteur 2t :
Admission, compression, explosion, détente, échappement/transfert/échappement,
... |
Le moteur à 4 temps (4t) : Un cycle complet du
moteur est assuré en 2 tours de vilebrequin (720°).
- Les flux gazeux sont régis par les soupapes (d’admission
et d’échappement).
- Le cycle du moteur comprend 4 phases : 1) l’admission
(le piston descend - ouverture de la soupape d’admission de gaz
frais) ; 2) la compression (le piston remonte –
soupapes fermées) ; 3) l’explosion (le piston
est poussé vers le bas) ; 4) échappement
(le piston remonte – ouverture de la soupape d’échappement
des gaz brulés) ...
Arbre à cames
: Il synchronise les ouvertures des soupapes ainsi que la distribution
électrique commandant l'explosion (étincelles des bougies)
; il entraîne par ailleurs la pompe
à huile. Les cames (sortes d'excentriques) sont
disposées sur un axe (arbre) de manière à ouvrir
les soupapes à un moment précis de sa rotation.
Alternateur : Il a pour fonction de charger la batterie et d’alimenter
les équipements et accessoires électriques.
Batterie : Elle est constituée d’un
bac en plastique inattaquable par l’acide. Le compartiment intérieur
est composé de plaques de plomb baignant dans une solution d’acide
sulfurique. Sa principale fonction étant de stocker l’énergie
électrique nécessaire au démarrage du moteur (allumeur,
démarreur) ainsi qu’aux divers accessoires (moteur arrêté).
Une fois le moteur tournant, l’alternateur fournit l’électricité
nécessaire au rechargement de la batterie.
Le contrôle de cet élément doit
être effectué régulièrement sous peine de risque
de panne, gel ou corrosions des éléments de carrosserie
supportant la batterie ; contrôler le niveau d’électrolyte
(n’ajouter que de l’eau déminéralisé
jamais d’acide) ; nettoyer les bornes et cosses avec une brosse
métallique ; enduire les cosses avec de la vaseline ; vérifier
le niveau de charge avec un pèse acide.
Bielles-manivelle
(système ...) : Avant d'être appliquée au moteur à
explosion, cette innovation majeure du 15ème siècle
(!) a fortement contribué au développement des machines
de toutes natures (tour, moulin, scies circulaires hydrauliques, machines
à vapeur ...). D'une façon générale, il transforme
un mouvement linéaire alternatif en mouvement circulaire. Au cas
particulier du moteur, le mouvement linéaire est celui du piston
allant et venant dans son cylindre ; le mouvement circulaire est celui
de la manivelle (plus communément appelée vilebrequin)
et la pièce reliant l'une à l'autre (la bielle) fonctionne
à la manière des jambes du cycliste dont le mouvement (plutôt)
linéaire de haut en bas fait tourner le pédalier de la bicyclette.
Bloc-cylindre : Pièce moulée comprenant
les orifices cylindriques dont lesquels se meuvent les pistons. Elles
est toujours creuse pour y permettre la circulation de l'eau de refroidissement.
Il est recouvert par la culasse.
Carburateur : Il a pour fonction le mélange
air/essence aspiré par le moteur.
Carter : D'une façon générique,
un carter est une enveloppe de protection d'un mécanisme. Lorsqu'il
s'agit de protéger un moteur, le carter est étanche et parcouru
par un liquide lubrifiant. Le bloc-cylindres
est en soit un carter puisque parcouru par de l'eau de refroidissement.
Le carter d'huile placé sous le moteur protège l'ensemble
du système bielles-manivelle
en même temps qu'il contribue à lubrifier la partie basse
des cylindres. D'autres mécanismes importants d'une automobile
disposent d'un carter comme l'embrayage.
Courroie de pompe à eau : elle transmet le mouvement de
rotation du moteur à la pompe à eau (qui assure le refroidissement
du moteur) et à l’alternateur (qui assure la production d’électricité)
; sur certain modèle, cette courroie assure également l’entraînement
du ventilateur.
De type trapézoïdal, la courroie entraîne
la poulie en se coinçant dans sa gorge. Il n’est donc pas
nécessaire qu’elle soit trop tendue au risque de fragiliser
les roulements de pompe à eau, alternateur et ventilateur.
Une tension trop faible de la courroie peut entraîner un mauvais
refroidissement ainsi qu’une décharge progressive de la batterie.
Il faut envisager le changement de la courroie dès lors qu’elle
présente des signes de d’usure comme des craquelures.
Culasse
: Bloc moulé placé au-dessus du bloc-cylindres,
elle renferme tous les organes nécessaires au fonctionnement des
soupapes (ressorts, culbuteurs, arbre à came, conduites d’admission/échappement,
chambre de combustion).
Cylindres : Désigne les cavités cylindriques d'un
moteur à explosion, dans lesquelles se meuvent les pistons. Les
dimensions utiles du cylindre (diamètre et hauteur de la course
des pistons) déterminent la cylindrée du moteur. A l'intérieur
du cylindre, le rapport des volumes maximum (quand le piston est au plus
bas) et minimum (quand le piston est au plus haut) définit le taux
de compression.
Démarreur
: Moteur électrique permettant de faire tourner le volant moteur
(couronne dentée) par l’intermédiaire de son pignon.
Distributeur (électrique) : On parle en fait de
distributeur d'allumage ou d'allumeur. C'est l'ensemble des pièces
regroupées sous le capuchon en bakélite noire que l'on désigne
souvent sous l'appellation de « bloc DELCO ». C'est lui qui
va provoquer l'étincelle dans les différents cylindres de
manière parfaitement synchronisée avec le mouvement des
pistons.
En amont de l'allumeur, se trouve la bobine d'allumage qui fonctionne
comme un transformateur alimenté par la batterie et produisant
de la haute tension, d'un rupteur, d'un rotor (ou doigt du distributeur)
et du chapeau (ou tête de delco) sur lequel viennent se brancher
les fils haute tension ; le doigt du distributeur est monté sur
l'arbre du distributeur qui est entrainé par un engrenage à
la même vitesse que l'arbre à came ; l'allumeur peut aussi
être directement entrainé par l'arbre à came.
La bobine d'allumage transforme la basse tension de la batterie en haute
tension pour l'allumeur ; le courant basse tension part de la batterie
et traverse la bobine pour se connecter au condensateur et au rupteur
; la carrosserie et le moteur assure la masse ; le courant haute tension
produit dans la bobine est transmis aux bougies par l'intermédiaire
du distributeur (d'allumage).
Echappement : Situé sous le véhicule,
il permet l’évacuation des gaz d’échappement
vers l’extérieur et la diminution des bruits de fonctionnement.
Il est constitué des collecteurs (récupérateur des
gaz directement branché sur le moteur), d’un tuyau et d’un
silencieux ou pot de détente ; le silencieux peut-être à
tubulures finement perforées ou muni de chicane ; sa fonction consiste
à réduire les gaz d’échappement.
Le contrôle des tubes et silencieux doit être
effectué tous les 10 000 km. Il convient de bien vérifier
les raccords et emmanchements propices à la corrosion.
Faisceaux
haute tension : C’est l’ensemble
des câbles à haute tension reliant le distributeur d’allumage
à la bobine et aux bougies (un câble arrivant de la bobine
au distributeur et 4 câbles partant du distributeur vers les bougies)
; il convient de remplacer ce faisceaux dès lors qu’il présente
des signes de porosité (arc électrique avec le bloc cylindre).
Filtre à air : Situé au dessus du carburateur, il
a pour principale fonction de filtrer les entrées de poussières
et diminuer les bruits d’aspiration du moteur. Il existe trois types
de filtre : le filtre à bain d’huile, le filtre à
cartouche métallique nettoyable et le filtre à cartouche
jetable.
L’entretien consiste pour le premier à
vérifier le niveau d’huile dans le bac et à le renouveler
tous les 10 000 km après un bon nettoyage des éléments
filtrants. Pour le filtre à cartouche métallique, il convient
une fois ôté de couvrir les entrées du carburateur
pour éviter l’introduction de saleté et de bien nettoyer
la cuve et le couvercle.
Freins à tambour
: Le circuit de freinage est constitué :
- d’un cylindre émetteur (maitre cylindre),
- d’un cylindre et piston par roue,
- de 2 mâchoires et un tambour par roue.
Le système est composé :
- d’un tambour de frein (tournant avec la roue)
- de 2 segments de frein portant les garnitures de frottement
- d’une came en spirale permettant le réglage du frein
- d’un cylindre hydraulique contenant le piston qui écarte
les segments (au freinage)
- de 2 ressorts de rappel
En appuyant sur la pédale de frein, le liquide sous pression est
envoyé dans les tubulures par le maître cylindre vers le
cylindre récepteur qui écarte les mâchoires.
Il convient de vérifier l’état
des freins tous les 5 000 km.
Huile
moteur : Elle se trouve dans un carter
situé à la base du bloc moteur ; distribué vers les
différents organes à graisser par l’intermédiaire
de la pompe à huile. Entre la pompe à huile et les éléments
à graisser se trouve le filtre à huile.
Elle contribue à réduire le frottement des pièces
métalliques entre elles (plus longue résistance des éléments
et meilleur refroidissement).
Pneumatique : la
pression de gonflage est l’élément essentiel et nécessaire
à une bonne sécurité. Un gonflage trop faible entraine
une perte d’adhérence et augmente la consommation tandis
qu’un gonflage trop élevé diminue la surface de portée.
Pompe à huile
: Elle a pour fonction d'injecter l'huile dans le circuit de lubrification
des pièces mobiles du moteur.
Soupape : Dans le
langage courant, une soupape (souvent de sécurité) désigne
la pièce qui libère l'orifice par lequel peut s'échapper
un gaz sous pression. Au cas particulier du moteur, il existe 2 types
de soupapes : les soupapes d'échappement qui permettent l'évacuation
des gaz brulés et les soupapes d'admission du mélange essence-air.
A l'état de repos, les soupapes ferment les orifices de la chambre
de combustion (placée sous la culasse au-dessus des cylindres)
; leur ouverture/fermeture est synchronisée par un mini-système
de bielles-manivelle appelé système d'arbre
à cames.
Vidange et le filtre à huile :
la vidange doit être effectuée tous
les 5000 à 10 000 kilomètres…suivant les prescriptions
du constructeur. La vidange du moteur chaud permet une meilleure évacuation
du fluide ; il convient de placer le véhicule sur un sol plat ;
ôter le bouchon de remplissage d’huile ainsi que la jauge
; placer un récipient de récupération sous le carter
et dévisser le bouchon de vidange ; laisser l’huile s’écouler
; ôter le filtre à l’aide d’une clé spéciale
; nettoyer le plan du joint avec un chiffon ; mouiller le joint neuf du
filtre avec de l’huile neuve et remonter la cartouche en la serrant
à la main.
Une fois l’huile écoulée, replacer le bouchon de vidange
et vérifier l’état de sa rondelle en cuivre ; remettre
la jauge ; réintroduir l’huile neuve dans les bonnes proportions
par le bouchon situé sur le cache culbuteur (prévoir de
rajouter ¼ à ½ litre supplémentaire selon
la capacité du filtre changé) ; laisser l’huile s’écouler
dans le bloc et refaire le niveau après ¼ d’heure.
Vilebrequin
: Voir Bielles-manivelle.
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Outillage |
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Première
nécessité
Baladeuse ; bombe de dégrippant ; brosse métallique ; burette
d’huile ; câbles de connexion de batterie ; câble d’embrayage
; clé à bougie ; coffret de lampes de rechange ; courroies
de rechange ; fusibles ; entonnoir ; huile moteur ; jeu de bougie ; jeu
de cales d’épaisseur ; jeu de clés plates (8 à
17) ; lampe de signalisation ; liquide de refroidissement ; nourrice de
secours ; pince universelle ; tournevis à lame plate et cruciforme
; triangle de pré signalisation ; trousse de secours ; vis platinées
Nous nous intéresserons ici aux seuls moyens de transport
routier que sont les cycles, les motocyclettes et les automobiles. Nous
nous limiterons à dresser la liste des divers accessoires, ustensiles
et outils d’entretien et de réparation susceptibles de faire
l’objet de recherches par les collectionneurs ... en en donnant la
composition la plus fréquente, en l'égrenant de quelques définitions
et d'explications présentant le b. a.-ba de la mécanique.
Révision complète
Compresseur ; chandelles ; clé dynamométrique (pour doser
le serrage des éléments filetés) ; croisillon pour
démonter les roues ; cric hydraulique ; jeu de clé à
douilles ; jeu de clé à œil ; jeu de clé allen
; jeu de clés polygonales, jeu de clés mixtes (8 à
17) ; jeu de tournevis à lames plates et cruciformes ; marteau ;
pince-étau ; pont ; pompe à graisse. |
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