Avant le livre, dans la forme que nous connaissons, il y eut le «
volumen », rouleau-support de l’écriture que l’on
déroulait (dans l’Egypte antique, il était en papyrus,
issu du roseau). Curieusement, l’information qui s’affiche aujourd’hui
sur vos écrans renoue avec ce mode de lecture séquentielle
! Puis, sous l’empire romain, à partir du IIIème siècle apparurent les premiers « codex », présentant l’information sur des feuilles reliées entre elles, ce qui permettait l’accès direct à chacune d’entre elles. Le codex s’imposera dans tout le monde chrétien avec, pour matière première, le parchemin (peau animale, seule utilisée dans nos régions jusqu’au VIIème siècle) puis le papier à partir du 13ème siècle. Mais le codex est déjà bel et bien un livre que l’invention de l’imprimerie (avec la typographie) vers 1450 va définitivement entraîner vers la forme moderne du livre. Les incunables désignent les premiers livres imprimés, en France pendant la période allant arbitrairement de 1450 à 1500, et de façon tout autant arbitraire, les livres dits anciens sont ceux qui ont été édités avant 1851. |
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Supposons que nous ayons voulu éditer 8 pages ne comprenant que
le N° de page imprimé en haut et à droite de chaque page.
Pour ce faire, l’imprimeur d’antan imprimait sur les 2 côtés
d’une feuille simultanément 4 pages dont les N°
étaient disposés comme indiqué ci-dessous (en noir
au recto de la feuille, en gris au verso ; opération dite d’imposition).
Quand on pliait la feuille selon les traits bleus, en maintenant apparente
la page 1, puis en rognant les bords rouges, on obtenait le résultat
attendu. C’est précisément, le principe du mode de fabrication
adopté par l’imprimeur de cette époque [aujourd’hui,
le papier fabriqué en continu est livré en rouleau]. |
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On a vu que le support de base de l’imprimeur
d’antan est la feuille dont la taille est variable : à titre
indicatif, elle peut aller (en centimètres et approximativement)
de 36 x 46 (format couronne) à 63 x 86 (format colombier ou double
raisin), un format moyen et très courant étant 49 x 64 (format
raisin).
Pour dater un livre, ou pour en confirmer la date d’impression, les experts se fondent aussi sur … - la qualité du papier utilisé ; - le sens (horizontal ou vertical) des marques laissées en transparence dans le papier par les tamis utilisés dans le processus de fabrication ; nous y revenons dans le chapitre PAPIER : SON HISTOIRE EN BREF et SES QUALITÉS ; - l’emplacement dans les « feuillets » d’un « filigrane » inséré par le fabriquant des « feuilles » ; - les signes de contrôle du bon enchaînement des cahiers : « réclames » (en bas et à droite de la dernière page d’un cahier, mots ou syllabes repris au début de la 1ière page du cahier suivant) ; « signatures », en général une lettre par cahier suivie d’un N° de feuillet. |
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A l’origine chinois (début du IIème
siècle de notre ère), le secret de fabrication du papier passe
entre les mains des Arabes au milieu du 8ème siècle qui l’introduisent
en Europe via l’Espagne vers le 10ème siècle.
On enregistre la première fabrique de papier en France près
de Troyes vers 1350. Jusque là, le papier est réalisé à partir d’un mélange de fibres végétales (chanvre et lin notamment) puis de chiffons que l’on broie jusqu’à obtenir une pâte ; celle-ci est étendue sur une « forme » rectangulaire cernée d’un châssis en bois au bas duquel on a disposé un tamis en fil de laiton : des fils sont serrés les uns contre les autres (les « vergeures ») qui sont retenus par d’autres fils perpendiculaires et espacés de quelques centimètres (les « fils de chaîne » eux-mêmes cousus pour certains aux « pontuseaux », baguettes de bois assurant la rigidité du tamis). La pellicule de pâte à papier, ensuite pressée et séchée, conserve dans les tout premiers livres la trace, vue en transparence, des vergeures et des fils de chaîne. Dans les livres anciens, les ombres de part et d’autre des fils de chaîne, dues à une accumulation de petites fibres, sont la preuve qu’il s’agit bien d’un papier fabriqué à la main aux 16ème ou 17ème siècles (il s’y ajoute la trace de la marque de fabrique du papetier, le « filigrane » qui donnera parfois son nom au format de certains papiers comme « raisin » 50 x 65cm, « cloche » 30 x 40cm, « pot » 31 x 41cm). A partir du 18ème siècle, ces ombres peuvent ne plus apparaître. |
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On peut maintenant revenir sur les formats des livres anciens « vergés », dont la présentation des traces de fabrication dans le papier lève le doute sur le nombre N de feuillets dans un cahier (format in-N°) : |
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On a vu que la reliure est la dernière étape
de mise en forme du livre après qu’il ait été
broché (cousu, collé avec simple couverture souple). Par cette
opération est ajoutée une enveloppe cartonnée
généralement couverte totalement ou partiellement de tissu
ou de cuir. Si la couverture est totale, on parle de « reliure
pleine » (et en particulier de « plein cuir »)
; si elle ne couvre que le dos, on parle de « demi-reliure
» (et en particulier de « demi-cuir ») ; ce dernier
recouvrement peut empiéter sur les plats du livre comme dans notre
exemple (de la « DESCRIPTION PHYSIQUE ») où l’on
parle de demi-cuir avec bandes et coins. L’enveloppe
est ensuite souvent rehaussée d’ornements dorés et,
le dos en particulier, d’une pièce de titre. Ce type
de reliure dit « à la française » fut très
prisé aux 17 et 18èmes siècles. Au-delà,
à partir du 19ème siècle, fut souvent adopté
un nouveau type de reliure plus économique dite « à
la Bradel » (du nom d’une famille illustre de relieurs ayant
œuvré fin 18ème et début du 19ème)
; le cuir y est plus souvent remplacé par du carton recouvert de
toile (et en particulier de percaline, à base de coton, susceptible
d’imiter le cuir) ou simplement de papier ; le dos de la couverture
n’est plus collé aux dos des cahiers et son articulation avec
les plats est grandement facilitée par une gorge profonde. La technique
à l’origine anglaise du « cartonnage emboîté
» répond aux mêmes principes : plats et dos ne constituent
qu’une seule pièce reliée au reste du volume par les
seules gardes dont le collage sur les plats intérieurs cartonnés
est souvent renforcé par une solide toile encollée au dos
des cahiers. Les cuirs les plus utilisés pour la reliure de qualité ont variés avec le temps :
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Stricto sensu, la gravure est l’opération par laquelle
on dessine en creusant la surface d’un matériau (bois, pierre,
métal), lequel sert très souvent à l’opération
de reproduction sur un nouveau support tel que le papier. Par abus de langage,
on appelle aussi « gravure » le résultat de la
transposition sur papier (ou tout autre nouveau support) alors que le terme
exact serait « estampe ». Pour aboutir à l’estampe, plusieurs techniques d’impression sont possibles : |
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Gravure (ou estampe) originale : C’est celle qui est à la fois dessinée et gravée par la main du même artiste. Le nombre des tirages (épreuves) est généralement limité et indiqué à la fin du livre. Gravure (ou estampe) d’interprétation : Intervient en amont de l’impression un artisan graveur qui réalise le travail proprement dit de gravure à partir d’une œuvre existante de l’artiste sur un autre support. Gravure (ou estampe) reproduite : Cela vise une estampe reproduite selon un procédé totalement automatique, sans la moindre intervention de l’artiste à l’origine de l’œuvre imprimée. C'est le cas des cartes géographiques de la plupart des Atlas ... même anciens. |
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[Liste alphabétique de gauche à droite]
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Achevé
d’imprimer : Dans les livres modernes, le plus souvent à
la fin de l’ouvrage, mention obligatoire indiquant le nom et l’adresse
de l’imprimeur ainsi que la date de sorti des presses. Forme moderne
de l’ancien grec « κολοφών
» repris dès le début de l’imprimerie (sous le
nom « colophon ») dont l’un des compléments obligatoires
en France jusqu’au début du 18ème siècle fut
la formule « AVEC PRIVILEGE DU ROY ». Addenda : Notes complémentaires ajoutées à la fin d’un ouvrage. Adresse : Fait partie de « l’Achevé d’imprimer » qui précise le lieu et la date d'édition de l’ouvrage ; dans les livres anciens, elle figure sur la page de titre. Affiche : Support d'information, généralement publicitaire, de grand taille puisque destiné à être vu dans l'espace public. Prend véritablement son envol en France à partir du 19ème siècle. Ais : Dans les premiers livres, planchettes de bois qui tenaient lieu de couvertures (plats). A la française (format …) : Se dit dans les ouvrages modernes d’un format plus haut que large, contrairement au format à l’italienne … mais ces appellations sont relativement récentes et n’avaient pas cours dans la description du livre ancien. Almanachs : Du moyen âge au 20ème siècle, les almanachs, ouvrages populaires publiés une fois l’an, comportaient toutes sortes d'informations utiles (calendrier, recettes de cuisine, conseils en tous genres, contes …). « L’Almanach royal », édité de la fin du 17ème siècle jusqu’à la fin du 18ème, s’en distinguait en ce sens qu’il était un annuaire administratif de la France. ancien (livre …) : Par pure convention, qualifie un livre imprimé avant 1851. Voir LIVRE : HISTOIRE RACCOURCIE. Anopistographe : Ouvrage dont seul un côté des feuillets est imprimé, comme ceux des tout débuts de l’imprimerie (15ème et début du 16ème siècles). apogryphe : Qualifie un texte dont l’authenticité est douteuse … comme certains ouvrages religieux. Aquateinte : Procédé de gravure en creux du type « eau forte » (utilisé dès le 17ème siècle) permettant de réaliser des imitations de lavis. Voir GRAVURE ET ESTAMPES. autographe (document …) : Qualifie ce qui est de la main de l'auteur (signature, lettre, manuscrit …). Très recherché par certains bibliophiles. |
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Barbes : Bords irréguliers
d’une feuille non coupée (dont on dit qu’elle n’est
pas ébarbée). Basane : Peau de mouton ou de brebis tannée avec des substances végétales employée dans la reliure. Voir COUVERTURES ET RELIURES. Bas de casse : Lettre minuscule par opposition à « capital » (lettre majuscule). Ce terme est issu du vocabulaire des typographes à l’époque où les caractères de plomb étaient classés dans des casiers dénommés « casses ». Belles pages : Désignent le recto de tous les feuillets d’un livre (donc les pages impaires). Bible (papier …) : Papier très résistant bien que très fin jusqu’à en être presque translucide. Tire son nom de l’utilisation qui en est faite pour l’impression de textes sacrés ; mais il est aussi utilisé par l’édition de luxe, celle d’annuaires, de catalogues par correspondances (en raison de son faible poids) et même de notices de médicaments. Bibliographie : [abréviation courante : Bibl.] Ouvrage donnant la liste et les références des livres se rapportant à un thème précis ou à un auteur donné. Bibliophilie, bibliophile : Passion et amateur des livres, ce que traduit l’étymologie grecque « biblion » (livre) et « philos » (ami). Bichromie : Technique de reproduction d’une image en deux couleurs (dans l’édition moderne, par interprétation photographique d’une image en couleur ou présentant des nuances de gris). Bon à tirer : [abréviation courante : BAT] En imprimerie, accord donné à l’imprimeur (par l’auteur ou l’éditeur) pour le tirage d’un ouvrage. Bradel (reliure type … ou à la …) : Voir COUVERTURES ET RELIURES. Brochage, broché, brochure : Quand les opérations de couture des cahiers, collage et application d’une simple couverture souple sont accomplies, on parle de « brochage » du livre, de livre « broché » ou de « brochure » quand l’ouvrage comporte peu de pages (mais dans ce dernier cas, il n’y a généralement même pas de couture mais un simple agrafage des cahiers encartés (c.-à-d. insérés les uns dans les autres). Voir LIVRE ANCIEN : FABRICATION. |
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Cahier : les
livres sont constitués de « cahiers », résultat
du pliage d’une (grande) « feuille » imprimée
recto verso. Voir LIVRE ANCIEN : FABRICATION. Capitale : Lettre majuscule par opposition à « bas de casse » (lettre minuscule). Carton, cartonné : [abréviation courante : cart.] Dans certains ouvrages anciens, un « carton » désigne un feuillet réimprimé et réintroduit alors que le tirage en était terminé et, ce, pour des raisons diverses telles que censure, ou erreur grossière tardivement détectée ; l’ouvrage est alors dit « cartonné ». Cartonnage (emboîté) : Procédé de reliure bon marché par lequel le volume est « emboîté » dans une couverture de carton réunissant plats et dos. Voir COUVERTURES ET RELIURES. typographiques (règles …) : Conventions retenues pour l’impression de textes (ponctuation, abréviations, césure des mots, utilisations des capitales et italiques …) ; de la même manière que pour le vocabulaire du dictionnaire académique, ces règles ont évolués au cours du temps. Codex : Forme primitive du livre. Voir LIVRE : HISTOIRE RACCOURCIE. Collationner, collation : « Collationner » un livre vise à en comparer entre eux différents exemplaires pour en révéler toutes les variantes. Dans le même esprit analytique, la « collation » vise à examiner avec précision un livre pour s’assurer qu’il est bien complet et conforme à l’original (ordre des feuillets, présence des gravures, nombre de pages …). Colophon : [du grec κολοφών, achever] Dans un ouvrage, mention indiquant le titre, le nom de l’auteur, celui de l’éditeur ainsi que la date d’impression. Terme utilisé dans les premiers livres imprimés (incunables). Il s’agit donc de la forme ancienne de notre actuel « achevé d'imprimer ». Coloriage, colorié : [abréviation courante : color.] Par opposition à l’introduction de la couleur par l’un des procédés d'impression, le « coloriage » peut être effectué sur certaines pages (dite « coloriées ») d’un ouvrage après tirage. Copyright : Né aux Etats-Unis en 1790, cette protection du droit d’auteur mettra (dans l’esprit seulement) près d’un siècle à s’imposer en Europe. Aujourd’hui, depuis une cinquantaine d’années seulement, elle est matérialisée par le signe © suivi du nom du propriétaire des droits et de l’année de la parution de l’ouvrage. Couverture : Pour l’édition ancienne, voir LIVRE : DESCRIPTION PHYSIQUE et COUVERTURE ET RELIURES. Dans l’édition moderne, la couverture d’un livre est généralement ainsi décrite : - 1ière de couverture, face souvent illustrée du livre supportant le plus souvent le titre, le nom de l’auteur et celui de l’éditeur ; - 2ème et 3ème de couverture, le plus souvent non imprimées ; - 4ème de couverture, donnant le numéro ISBN, le prix de l’ouvrage et sa présentation succincte ; - le dos comportant généralement un rappel du titre, de l’auteur et de l’éditeur. Cul-de-lampe : Ornement souvent placé au bas de la dernière page d'un chapitre. Curiosa : Terme générique désignant les objets d’art et en particulier … les livres traitant du sexe et de l’érotisme ; très souvent leurs auteurs et les éditeurs se cachent sous des pseudonymes et leur dates d’édition sont volontairement erronées. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Dédicace(r),
dédier, dédicataire : Par quelques mots manuscrits inscrits
en tête d’un ouvrage, l’auteur « dédicace
» un exemplaire de son livre. Mais par une inscription imprimée
souvent au début (mais parfois à la fin) du livre, l’auteur
« dédie » son oeuvre à un « dédicataire
», personne physique ou morale à laquelle il veut rendre hommage. Dépôt légal : Cette obligation a été instituée pour la première fois en France sous François 1ier (1537) sous couvert de protection du droit d’auteur et du patrimoine littéraire, mais probablement plus pour contrôler la diffusion des écrits. Hors quelques rares interruptions durant la période révolutionnaire, cette obligation a perduré jusqu’aujourd’hui. |
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Eau forte : Procédé
de gravure. Voir GRAVURE ET ESTAMPES. Édition : [abréviation courante : éd.] Ensemble des opérations conduisant à la publication d'un ouvrage (choix de textes, impression, commercialisation). Édition originale : [abréviation courante : éd. or] Première édition d'un ouvrage effectués sous le contrôle de l’auteur et donc souvent recherchée par les bibliophiles. Elle se distingue de la « première édition ». Emission : Mise en circulation à une date donnée d'une même édition qui peut avoir connu plusieurs émissions décalées dans le temps. Enfer : Dans une bibliothèque, l’enfer était le lieu bien sous contrôle où l’on réunissait tous les livres jugés licencieux (et notamment les livres érotiques). Enluminure : Illustration (peinture ou dessin) manuelle d’un texte le plus souvent manuscrit. Envoi : Dédicace manuscrite de l'auteur qui est susceptible de valoriser l'ouvrage. Emboîtage, emboîté : Fait référence à un type de reliure industrielle. Voir COUVERTURES ET RELIURES. Epidermure : Partie de toile (en reliure) usée dont la trame est visible. Mais on parle encore d’épidermure quand la « fleur » du cuir (partie externe) est usée et laisse percevoir la « chair » (partie profonde du cuir). Epigraphe : Citation figurant au début d’un livre ou partie d’un livre annonçant souvent l’esprit dans lequel le sujet est abordé. Epreuve : Dans le cours du processus d’impression, tirage ponctuel de l’imprimeur anticipant le résultat final pour enregistrer d’ultimes remarques avant le tirage définitif. Au cas particulier d’une estampe (gravure), plusieurs documents de cette nature (appelés « états ») étaient souvent soumis à l’artiste à différents niveaux du processus d’impression ; ces états ponctuels sont souvent recherchés par les collectionneurs. Errata : Liste des erreurs repérées par l’éditeur dans un livre déjà imprimé et donnant lieu à un feuillet inséré dans l’ouvrage. La présence d’un tel feuillet est un début de preuve de version originale, lesdites erreurs ayant été normalement corrigées dans les éditions suivantes. Estampe : Voir GRAVURE ET ESTAMPES. Estampage (reliure) : Procédé par lequel une reliure reçoit un décor par la frappe de fers ou de plaques supportant un dessin en relief. Etats : Voir Epreuve. Ex-Dono : Inscription manuscrite, généralement sur l’une des pages de garde d’un livre offert, précisant le nom du bénéficiaire ; mais cette inscription n’est pas à confondre avec la dédicace de l’auteur, car elle peut émaner d’un tiers et en particulier de l’éditeur. Ex-Libris : Marque de l’appartenance du livre par son propriétaire apposée généralement en 2ème de couverture ou sur une page de garde. Cette inscription prend le plus souvent la forme d’une mini-gravure personnalisée. |
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Façonnage : Ensemble
des opérations de pliage et d’assemblage dans le cours de la
fabrication d’un livre. Voir LIVRE ANCIEN : FABRICATION. factice (Recueil …) : Réunion dans un même ouvrage, sur un thème donné, de brochures indépendantes. Fac-similé : Reproduction aussi exacte que possible d'un texte, d'un dessin ou d’un livre. Fascicule : Fragment d'un document dont la publication se fait en plusieurs temps. Le phénomène fut fréquent au cours du 19ème et première moitié du 20ème où un ouvrage pouvait faire l’objet d’une série de fascicules qu’on réunissait au terme des « livraisons » sous une même reliure. Faux-titre : Titre souvent raccourci figurant (souvent au recto du second feuillet) entre la page de garde et la page de titre d’un livre. Feuillet : C’est l’ensemble de 2 pages recto verso. Voir LIVRE ANCIEN : FABRICATION. Filigrane : Marque du fabricant de papier apparaissant par transparence dans les « feuilles » et qu’on retrouve en partie ou totalité dans les « feuillet ». Voir PAPIER : HISTOIRE BRÈVE et QUALITÉS. Fleuron : Terme de relieurs désignant tant la figure en forme de fleur qu’ils apposent au dos d’un livre que l’outil lui-même qu’ils utilisent pour réaliser cette opération. Folio, foliation : Fait référence aux numéros attribués aux feuillets d’un livre avant que ne s’impose la pagination apparue au 16ème siècle. Voir LES FORMATS. Fonds : Désigne le dos des cahiers qui sont traversés par les fils de couture. Format (d’un livre) : Donné par les expressions du type « in-folio, in-4°, in-8° … », le format d’un livre dépend directement du nombre de pliures de la « feuille » utilisée par l’imprimeur pour le confectionner [Voir LES FORMATS]. Toutefois, et c’est une source permanente de confusion, les imprimeurs parlent souvent de « format fini ou rogné » pour désigner la taille finale de l’ouvrage (hauteur x largeur). Frontispice : Illustration (souvent une gravure) placée au début d’un livre face à la page de titre. |
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Gardes (blanches) : «
Feuillets » généralement placés en tête
et à la fin d'un livre. Par ailleurs, on désigne par «
belles gardes », les faces colorées intérieures apposées
en même temps que la couverture. Voir LIVRE : DESCRIPTION PHYSIQUE. Gouttière : Tranche du livre opposée au dos. Voir LIVRE : DESCRIPTION PHYSIQUE. Grammage : Poids du papier donné en grammes/m². Généralement, les livres anciens utilisent un papier allant de 70 à 90 g/m² … mais le papier bible est plus près de 30g/m². Grand papier : Cela désigne un exemplaire de livre ayant fait l’objet d’un tirage restreint (numérotés) et imprimé sur papier de qualité supérieure. L’expression vient du fait que les éditeurs d’antan adoptaient pour ce faire de plus grands formats. Autre appellation de ce type de livre : exemplaire (ou tirage) de tête. Graver, gravure : Voir GRAVURE ET ESTAMPES. |
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héraldique (signe
…) : Se rapportant aux armoiries de familles, ville, pays ... qui
apparaissent souvent dans les ouvrages anciens. Hommage : Synonyme de « dédicace » (voir ce mot). Hors-textes : Qualifie une illustration qui n’a pas été imprimée en même temps que le texte d’un livre et qui lui est incorporée dans le cours du brochage ou de la reliure. Cela permet en général d’imprimer de telles illustrations sur un papier de meilleure qualité que le reste de l’ouvrage. Contraire « in-texte ». |
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Iconographie : Ensemble
des illustrations d’un livre. Imprimatur : [mot latin signifiant « qui soit imprimé »] Dans les livres anciens, autorisation d'imprimer donnée par l'autorité ecclésiastique catholique. Par extension, aujourd’hui, autorisation donnée par une autorité officielle. Incipit : [du lain incipio commencer] Premiers mots ou premières phrases d'un ouvrage. Incunable : Ouvrage imprimé dans les premières années de l’imprimerie. Voir LIVRE : HISTOIRE RACCOURCIE. interfolié : Qualifie des feuillets blancs insérés entre les feuillets d’un livre pendant son brochage. |
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janséniste (reliure
…) : Par référence au caractère austère
du jansénisme, qualifie une reliure très sobre, dépourvue
d’ornementation. Jaquette : Protection supplémentaire, souvent illustrée, dont sont pourvus certains livres. jaspé : Qualifie l’aspect bigarré donné aux tranches d’un livre, par référence à la pierre de jaspe très colorée. Justification : Action d’aligner les lignes d’un texte par rapport au bord (généralement de la page). On parle de texte « justifié » à droite et/ou à gauche. Justification de tirage : Indication (souvent en début ou fin du livre) précisant les nombres d’exemplaires tirés sur les différentes qualités de papiers. |
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Lettrine : Première
lettre (donc capitale) du début d’un chapitre, volontairement
grossie et souvent décorée dans les livres anciens. Libelle : Depuis le 16ème siècle, désigne un écrit généralement diffamatoire et souvent satirique. Mais, à l’origine, c’était l’appellation de tout texte remis dans un but judiciaire à un magistrat. Lithographie : Procédé de reproduction sans gravure. Voir GRAVURE ET ESTAMPES. Livre objet : Création commune d’un auteur et d’un artiste plasticien (peintre, illustrateur, photographe …) à tirage souvent limité (voire unique). Livre romantique : En France, par référence au courant artistique de l'époque, livre édité à partir du début du 19ème siècle (vers 1810) et jusque vers 1880. |
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Magazine : Publication
périodique (généralement illustrée) de volume
très variable et abordant de manière un peu superficielle
des sujets très variés. Elle se distingue de La revue, publication
également périodique, qui traite plus en profondeur de sujets
plus limités (littéraire, philosophique, scientifique, médical
...). Manchette : Notes que l’on trouve dans certains ouvrages en marge d’un texte imprimé et non au bas de la page. Marbrures : Aspects donnés sur certaines parties d’ouvrages telles que (belles) gardes, tranches et reliures. Maroquin : Variété de cuir utilisé pour la reliure. Voir COUVERTURES ET RELIURES. Minuscule : Livre de très petit format, dont la plus grande dimension est inférieure à 75 mm. Miscellanées : [du latin « miscellanea » mélange] : Recueil de textes littéraires ou scientifiques n’ayant pas de liens entre eux. Mise en pages : Disposition des textes et des illustrations d’un ouvrage. |
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Offset : Procédé d’impression à plat, proche dans son principe de la lithographie (mais utilisant le report sur caoutchouc et non sur pierre calcaire). | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Palimpseste : Parchemin
utilisé une première fois et réutilisé après
grattage du premier texte. Périodique : ... mis pour « Publication » périodique : quotidien (journal), hebdomdaire, bimensuel, mensuel ... Les journaux, revues et magazines sont des périodiques. Pièce de titre : pièce de cuir, rapportée au dos d’une reliure, indiquant généralement les titre, auteur, tomaison …). Voir LIVRE : DESCRIPTION PHYSIQUE. Piqûre : Dans l’édition moderne, fil métallique permettant d’assembler les feuillets d’une brochure : la piqûre est dite « à cheval » quand elle est au milieu du pli et « à plat » quand elle appliquée sur le côté. Plats : Désignent les deux côtés de la couverture d'un livre. Voir LIVRE : DESCRIPTION PHYSIQUE. Planche : Illustration hors-texte d’un ouvrage. Pontuseaux : Par abus de langage, désigne souvent certaines marques laissées en transparence dans le papier dans le cours de sa fabrication. Voir LES FORMATS. Préfaçon : Première édition « sauvage » (souvent effectuée à l’étranger) d'une œuvre à partir des éléments parus précédemment dans une revue périodique. Elles est paradoxalement « plus originale » que « l'édition originale » de l'ouvrage, puisque antérieure et sans les corrections apportées ultérieurement à « l’édition originale ». Premières pages (d’un livre) : Dans les livres anciens, ce sont celles que l’on rencontre au début d'un ouvrage avant que n’apparaissent les premières pages numérotées. On y trouve généralement les gardes, une page de faux-titre, une page de titre, éventuellement une inscription par laquelle l’auteur dédie son œuvre à un « dédicataire » et enfin (mais pas toujours et souvent avec une pagination en chiffres romains) une préface / introduction et une table des matières. Dans les livres modernes, on trouve successivement les mêmes fausses gardes (2 pages blanches), la page de faux-titre, la page de titre détaillée de l’ouvrage (souvent en page 5), la page où apparaît le copyright et l’ISBN (souvent en page 6), un sommaire, puis l’inscription de l’auteur (improprement appelée dédicace) et enfin la préface. Première édition : (par opposition aux éditions suivantes dite de « réédition ») A ne pas confondre avec « l'édition originale » qui est la première effectuée sous le contrôle de l'auteur. Princeps (édition …) : [du latin, le premier] Synonyme de « première édition ». Voir ci-dessus. |
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Quadrichromie : [abréviation courante : quadri.] Dans l’édition moderne, technique de reproduction d’une image couleur par « sélection » de quatre couleurs fondamentales : cyan, magenta, jaune, noir. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Racinage : Fait référence
au dessin de racines ou de veines de bois porté sur certaines couvertures
en cuir de livres reliés. Rainage, rainure : Fait référence aux sillons pratiqués entre dos et plats d’un livre pour en faciliter l’ouverture. Voir LIVRE : DESCRIPTION PHYSIQUE. Rebras : Dans certaines reliures anciennes (16ème siècle), le matériau (le plus souvent du cuir) recouvrant les plats est prolongé pour permettre d’envelopper la gouttière jusqu’à réaliser un véritable étui ; on parle alors de « reliure à rebras ». Mais lorsque le prolongement des plats ne fait que se replier sans collage sur les contre plats (verso des plats), on parle simplement de « rabats ». Réclame : Dans les livres anciens, un des signes destinés à contrôler le bon enchaînement des cahiers : en bas et droite de la dernière page d’un cahier, mots ou syllabes repris au début de la première page du cahier suivant. Recto : [opposé au « verso »] Côté du « feuillet » situé à droite dans un livre ouvert (et qui correspond donc à un numéro de page impair). Recto verso : Les deux côtés d’un « feuillet ». réglé (Exemplaire) : Exemplaire d’un ouvrage dans lequel sont tracées à la main des lignes (souvent à l’encre rouge) pour faire ressortir la qualité de la mise en page. Réimpression : Nouvelle impression d’un livre sans correction par rapport au précédent tirage. Reliure : Voir COUVERTURES ET RELIURES. Remboîtage : Désigne l’insertion d’un ouvrage dans une reliure différente de la reliure d'origine. Revue : Publication périodique (le plus souvent mensuelle et de volume très variable) qui traite de sujets propres à un domaine assez spécialisé (littéraire, philosophique, scientifique, médical ...). Elle se distingue du Magazine qui aborde des sujets très variés, de manière plus superficielle. rogner : Terme d’imprimerie ou/et de reliure désignant l’action de couper les 3 bords des feuillets d'un livre pour que les tranches présentent une surface unie. Rousseurs : Taches brunes apparaissant sur les pages de certains ouvrage anciens en raison de la qualité médiocre du papier et surtout de son exposition à l’humidité. Elles déprécient l’ouvrage, mais s’il en vaut la peine il est possible de « laver » le livre de ces imperfections (mais c’est affaire de spécialistes). |
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Sélection (photographique)
: dans l’édition moderne, opération par laquelle on
sépare les quatre couleurs fondamentales en imprimerie (cyan, magenta,
jaune, noir) en vue de la reproduction d’une image colorée. Signature : Dans les livres anciens, un des signes destinés à contrôler le bon enchaînement des cahiers : généralement, une lettre par cahier suivie d’un chiffre désignant le feuillet. Suite (de gravures) : Ensemble des gravures d’un même ouvrage, souvent imprimées sur papier de qualité supérieure à celle du reste du texte (et donc qualifiées de « hors-texte »). Mais, il peut aussi s’agir de la succession des épreuves d’une gravure (dites « états »). |
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Taille douce : procédé
de gravure en creux sur métal et sur pierre. Voir GRAVURE
ET ESTAMPES. Tapuscrit : Texte dactylographié (par opposition à manuscrit). Témoin : Bord non ébarbé d'un feuillet donc plus petit que les autres. Conséquences de la multiplication de témoins dans un livre : des tranches irrégulières. Tirage : Appliqué au livre, c’est l’ensemble des exemplaires imprimés en une seule fois. Certains tirages sont volontairement limités quand ils sont imprimés sur des papiers de qualité supérieure et numéros d’ordre. Appliqué à une gravure, c’est le nombre d’exemplaires reproduits à partir d’une même matrice. Tiré à part : Impression, souvent à tirage limité, d'une partie d’un ouvrage collectif tel que revue. Titre (page de …) : Dans un livre, page où sont généralement réunies les informations suivantes : titre de l’ouvrage, nom du ou des auteurs, illustrateur(s), informations touchant l’éditeur (nom, lieu, date). Très souvent, le feuillet précédent dit de « faux titre » supporte généralement des informations simplifiées (parfois limité au seul titre). Enfin, apparaît parfois sur une page un « titre de relais », utilisé pour écouler des invendus. Titre courant : Rappel dans certains ouvrages du titre (souvent simplifié) dans la partie supérieure de chaque page (ou seulement d’une page sur deux). Tomaison : N° du tome apparaissant souvent au dos des reliures ou sur la page de titre. Tranches : Dans un livre, désigne les trois extrémités visibles des feuillets coupés/tranchés et parfois … dorées (sur tranches). Voir LIVRE : DESCRIPTION PHYSIQUE. |
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Vélin : Il peut s’agir
de la peau de jeune veau ou veau mort né (mais aussi de chèvre
ou mouton) employée dans la reliure. Voir COUVERTURES ET RELIURES. Mais cela peut aussi désigner une qualité de papier : Voir PAPIER : HISTOIRE BRÈVE et QUALITÉS. Vergé : Désigne une qualité de papier dont les plus anciens garde en transparence des traces du procédé de fabrication. Voir PAPIER : HISTOIRE BRÈVE et QUALITÉS. Vergeures : Marques laissées en transparence dans le papier dans le cours de sa fabrication. Voir PAPIER : HISTOIRE BRÈVE et QUALITÉS. Verso : [opposé au « recto »] Côté du « feuillet » situé à gauche dans un livre ouvert (et qui correspond donc à un numéro de page pair). Vignette : Dans un livre, motif récurrent d’ornementation de début ou/et de fin des chapitres. Volumen : Avant le livre, rouleau-support de l’écriture que l’on déroulait. Voir LIVRE : HISTOIRE RACCOURCIE. |
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Xylographie : Procédé de gravure en relief sur bois utilisé aux 15ème et 16ème siècles. Voir GRAVURE ET ESTAMPES. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||